A l’image de la liberté, il est faux de croire que la propriété corporelle est une chose innée. Le corps est un médiateur social construit, cadré, normé, réglé. Il obéit à des règles.
Règles non-biologiques.
La (ré-)appropriation du corps est une lutte.
Lutte des genres
Lutte des identités
Lutte des libertés
Le corps est un champ de bataille.
Un terrain occupé
Par la norme
Les normes
Le pseudo-biologique
Le corps est une colonie sociale
Sa modification, sa revendication, sa libération est une résistance.
Une révolution
Révolution interne interférant sur l’externe
Il nous appartient de lutter pour son dé-chaînement.
L’occupation corporelle a ses dissidentEs
Ses (t)erroristes.
Refusant l’assignation au profit de l’auto-construction.
Car l’aliénation corporelle est à la base de toute aliénation
Nous nous devons de la dynamiter
La faire exploser
La déconstruire pour laisser à chacunE la liberté d’y reconstruire.
Le corps se doit d’être une œuvre revendicative individuelle et individualiste
Faisons du corps un terrain vague…