jeudi 31 mai 2007

Our bodies are battlegrounds

A l’image de la liberté, il est faux de croire que la propriété corporelle est une chose innée. Le corps est un médiateur social construit, cadré, normé, réglé. Il obéit à des règles.

Règles non-biologiques.

La (ré-)appropriation du corps est une lutte.

Lutte des genres

Lutte des identités

Lutte des libertés

Le corps est un champ de bataille.

Un terrain occupé

Par la norme

Les normes

Le pseudo-biologique

Le corps est une colonie sociale

Sa modification, sa revendication, sa libération est une résistance.

Une révolution

Révolution interne interférant sur l’externe

Il nous appartient de lutter pour son dé-chaînement.

L’occupation corporelle a ses dissidentEs

Ses (t)erroristes.

Refusant l’assignation au profit de l’auto-construction.

Car l’aliénation corporelle est à la base de toute aliénation

Nous nous devons de la dynamiter

La faire exploser

La déconstruire pour laisser à chacunE la liberté d’y reconstruire.

Le corps se doit d’être une œuvre revendicative individuelle et individualiste

Faisons du corps un terrain vague…