Aveuglé-e, mains attachées. Ce sont tes mains qui me caressent et moi qui n’y peux rien.
Mélange de répulsion et d’excitation.
Dualité de l’esprit.
Dois-je oui ou non me laisser aller à cette union que mon esprit refuse mais à laquelle mon corps semble s’abandonner ?
Ce sont tes doigts qui me pénètre et ma tête qui s’y refuse.
L’excitation monte au gré de ta brutalité.
C’est parce que je ne veux pas, parce que je n’y peux rien, que tout cela nous excite.
Et ton sexe dans ma bouche, va et vient. Et moi qui bave d’excitation. Et moi qui pleure d’angoisse. Masturbation mentale créée par mon paradoxe orgasmique.
Alors je m’offre et tu me prends.
Sensation de remplissage. Ton sexe comble ce vide qui me bouffait.
Il va et vient. J’espère qu’il ne partira jamais.
Avec toi je me sens plein-e, avec toi je me sens beau/belle.
Visage que je ne connais pas, union dont je ne voulais pas, qui maintenant m’apporte la guérison à grand renfort de coït.
Mon dos se cambre. Mon corps se raidit. Anus palpitant et toi qui continue.
Mon sperme se répand. Tu accélères le mouvement.
Entre
Sors
Entre
Sors
A ton tour de gémir. Ta semence salvatrice se répand en moi.
Sors
Pars
Toi que je ne connais pas
Merci.