J’me rappelle les marques de morsures
Les bleus le long de ma colonne vertébrale
Les nuits blanches devant des films de merde
Juste pour être totalement défoncés à la fatigue.
J’me rappelle tes regards
Tes envies de me casser la gueule
Tellement je savais pas ce que j’voulais.
J’me rappelle les drames
Les larmes dans le métro.
J’me rappelle les séances de baise
Où j’te disais stop parce que j’pouvais même plus respirer.
J’me rappelle tes questions qui me faisaient trembler
Les discussions qu’on a pas eu même si j’en mourrais d’envie
J’me rappelle avoir entendu pour la première fois quelqu’un me dire « C’est comme tu veux »
J’me rappelle tout ça
Et j’te vois le reproduire sur d’autres.
J’me rappelle notre histoire avortée.
Et j’me dis que j’ai envie de recommencer.
D’éviter de jouer ma dramaqueen.
J’ai envie que tu m’envahisses de ta violence qui me force à bouger,
Que tu me foutes des claques avant de me sauter dessus
Que tu m’passes des aiguilles
Et qu’on joue avec nos sangs.
J’ai envie d’un tas de choses,
J’m’en rappelle un tas d’autres,
Et tout ce que j’vois, c’est de l’incertitude.
L’incertitude parce que j’me sens toujours coupable
D’avoir fais de la merde
Et de l’avoir regretté ensuite
L’incertitude parce que je sais pas ce que tu veux
Ce que tu penses
Et que te le demander
Serait faire face à une vérité que j’ai peut être pas envie d’entendre.
J’écris cette merde néo-romantique et j’me demande pourquoi
Pourquoi j’écris ça
Pourquoi j’te parle pas
Pourquoi tout ça.
J’me prends à en rajouter
Parce que je sais pas comment finir
En fait
Je sais pas si j’veux finir
J’pourrais en dire des tonnes mais j’vais m’arrêter là
J’vais t’imaginer me dire stop
Comme quand j’te suçais dans les toilettes et que t’en pouvais plus.
STOP !