J'vais pas te le cacher, ça me fait plaisir de voir que tu sombres chaque jour un peu plus.
Mais c'est comme si je trouvais que ça ne suffisait pas.
J'ai envie de te montrer à quel point je pourrais te détruire... encore plus.
J'ai envie de te montrer ce que ça fait, d'être marqué par ce qui n'a pas eu lieu, ce qui aurait pu avoir lieu si...
J'ai envie de te montrer ce que ça fait de se sentir faible, impuissant, coincé.
J'ai envie de te montrer à quel point tu m'as détruit, à quel point tu m'as rendu dingue, comment t'as niqué ma sexualité, comment j'ai lutté pour faire face aux choses et me relever.
Je jouis à l'idée de te faire mal.
J'me branle inlassablement en m'imaginant débarquer chez toi. Toi bourré, comme d'hab. Et ne pas te laisser le choix. T'enfermer. Te contraindre. Te faire mal sans vraiment rien faire... même si j'aimerais.
Dommage que t'ai pas 12 ans, que tu ne sois pas face à la première personne qui te montre son désir, que tu la refuses mais qu'elle ne l'entend pas.
Dommage que tu ne construises pas ta sexualité sur un évènement traumatique... dommage.
Pourquoi je passe pas à l'acte ?
Parce que j'aime croire que je suis passée à autre chose, même si j'éprouve une certaine satisfaction à te voir t'écrouler sans l'aide de personne.
Parce que j'peux pas m'empêcher de penser que c'est aussi grâce à moi que t'en es arrivé si bas.
Parce que j'suis fière de m'être relevée et pas toi.
BUT IN MY DREAMS, I STILL RAPE THE RAPIST.
mardi 9 septembre 2008
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